Beaucoup de baby-boomers aimeraient oublier que l'un des mouvements décisifs qui a défini la personnalité de cette génération a été le cadre temporel dominé, faute d'un meilleur mot, par les hippies. Ce terme, qui semble quelque peu désuet et archaïque, avait maintenant un pouvoir énorme au milieu et à la fin des années 60, lorsqu'il a entraîné l'impact d'un changement social considérable ainsi qu'un changement massif de la moralité et de la conscience publiques. Ainsi, bien que la génération du baby-boom soit souvent un peu gênée, elle fait partie intégrante de son histoire et mérite le respect pour cette raison.
Pour être juste, tous les baby-boomers n'étaient pas des hippies. Comme c'est souvent le cas, le mouvement hippie a bénéficié d'une couverture médiatique considérable, mais il ne représentait qu'une petite partie de la population des baby-boomers à l'époque. En pourcentage, très peu de ce groupe d'âge a effectivement rejoint la société "tune in, drop out, turn on" des hippies. Mais parce que les hippies étaient une foule colorée, excentrique, flamboyante et pécheresse, ils titillaient l'intérêt du public chaque fois qu'un spectacle public était donné par un rassemblement de hippies.
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Mais bien que peu nombreux, les hippies ont apporté des changements dans la société de l'époque. Cela s'explique en partie par le mécontentement général suscité par la guerre du Vietnam. Ainsi, lorsque le mouvement hippie s'est associé au mouvement anti-guerre, il s'est fondu dans un contexte où il n'y avait pratiquement aucune distinction. Ajoutez à cela les grands changements dans la culture des jeunes, provoqués par l'explosion de nouveaux styles musicaux et les changements dans le style de vie et la vision du monde que les nouveaux leaders culturels du monde de la musique rock ont encouragés et vous avez une formule pour que le mouvement hippie devienne un tournant décisif des valeurs sociales en une génération.
Plutôt que de se contenter de regarder les hippies avec un léger amusement et un peu de dégoût, il est peut-être préférable de passer en revue cette partie importante de notre passé et de remarquer le bien que cette partie de notre histoire a laissé à la génération des baby-boomers pour qu'elle le poursuive. Alors qu'en surface, nous associons les hippies à la consommation de drogue et à l'amour libre (par exemple le sexe), le mouvement lui-même était fondé sur un sens aigu des valeurs, de la moralité et de la responsabilité sociale.
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Le mouvement de la jeunesse de l'époque était un miroir de la société et exigeait que nous nous y intéressions. En outre, pour la toute première fois, il tenait des personnalités publiques pour responsables des actions entreprises qui nuisaient au bien public. C'était révolutionnaire, c'est certain, et depuis, le public est plus exigeant et plus vigilant à l'égard du gouvernement. Et c'est une bonne chose.
Le système social hippie était fortement imprégné d'éthique et de philosophie qui, bien que différent de ce à quoi l'Amérique et le monde étaient habitués, était fondé sur une dévotion féroce au bien et au mal dans les mouvements hippie ou de contre-culture. Le mouvement Hippie donne naissance a beaucoup d'objet atypique comme ce magnifique Capteur de Rêves. En plus d'un engagement fort envers les valeurs de cette société, les hippies et les sociétés associées étaient intrépides et intransigeants dans leur volonté de se mettre en danger pour voir leurs valeurs se traduire en politique publique. C'est un élément de la sous-culture hippie qui l'a rendue si explosive. Parce que le mouvement de la jeunesse était tellement disposé à manifester et à faire des déclarations publiques grandioses et flamboyantes pour souligner son indignation politique, éthique ou morale, les choses ont changé d'une manière que le pays n'avait jamais vue auparavant.
La contre-culture des années soixante a littéralement remis le pouvoir de changement entre les mains du peuple. Et cela est en phase avec ce que les pères fondateurs voulaient pour l'Amérique et nous pouvons être reconnaissants au mouvement hippie d'avoir redonné à notre société.
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